Développement de projets culturels et artistiques favorisant la prévention de l’illettrisme dans le cadre des dispositifs éducatifs péri et ex...

Le travail du Forum permanent des pratiques de l’ANLCI en Martinique a porté sur la prévention de l’illettrisme liée aux activités culturelles destinées aux jeunes d'âge scolaire. Cette pratique constitue un volet important du plan d'action régional.
Dans le cadre de la prévention de l'illettrisme, les pratiques culturelles représentent un facteur important de réduction des inégalités entre enfants favorisés et défavorisés et d’intégration sociale particulièrement pour les jeunes confrontés à des difficultés d’apprentissage. Le contact avec les arts et les objets culturels permet de progresser de manière globale :développement de la créativité et de l'émotion esthétique, des compétences sociales et des capacités cognitives. L’action culturelle à visée préventive contribue aussi au développement de la capacité à communiquer en utilisant des voies d’apprentissage non formelles, différentes et complémentaires de celles qui sont mises en oeuvre en milieu scolaire.
A partir d’un diagnostic régional des actions réalisées, le groupe régional s’est appliqué à faire émerger les caractéristiques transversales pour une mise en oeuvre réussie associant notamment les associations culturelles dans une politique commune de prévention de l’illettrisme. Vu la multitude des actions repérées, le choix s'est arrêté sur les domaines de compétences des membres de l'atelier régional d'une part, et sur les actions menées par les différents partenaires culturels rencontrés, d'autre part. C'est ainsi que la réflexion a porté sur :
- la lecture dans la petite enfance le conte
- l'atelier d'écriture
- l'atelier théâtre
- le jeu d'échecs
L’accent a été mis sur la construction d’un espace partenarial efficace entre le monde de l’éducation et de la culture ainsi que sur les modes d’intervention à privilégier. Il a été constaté que le développement des activités culturelles, leurs pertinences, l’impact qu’elles ont sur le rapport qu’entretiennent les enfants et les jeunes avec l’écrit, passe par des constructions partenariales fortes, cohérentes utilisant le cadre des dispositifs connus ou s’appuyant sur des initiatives locales.