


Les difficultés à lire, écrire, comprendre un message simple de la vie quotidienne peuvent freiner l’accès à l’emploi ou à la professionnalisation. Elles peuvent aussi ralentir l’évolution professionnelle des salariés du secteur privé comme des agents du secteur public. Ces situations peuvent parfois nuire au développement des projets portés par les entreprises ou les collectivités territoriales en leur qualité d’employeur.
La loi du 19 février 2007 a introduit les actions de lutte contre l’illettrisme et d’apprentissage de la langue française comme une priorité dans la formation professionnelle des agents territoriaux. En effet, 14% des agents territoriaux occupant des emplois d’exécution sont en grave difficulté face à la maîtrise des savoirs de base.
Et les conséquences peuvent être lourdes, tant pour les agents eux-mêmes, que pour les collectivités : non-respect des règles de sécurité et d’hygiène, manque d’autonomie au poste de travail, accident de travail, refus de mobilité professionnelle, …
De surcroît, les personnels des collectivités qui veulent progresser en échelon doivent passer un concours. Certains d’entre eux ne réussissent pas l’accès aux formations dites de « remise à niveau » ouvertes par le CNFPT. Que faire devant ces hypothèses ?
Face à ce défi commun, les collectivités se mobilisent. Ainsi, pour sensibiliser et informer, pour favoriser la démultiplication des actions proposées aux agents des collectivités territoriales et pour apporter à ces dernières tout l’appui nécessaire à la mise en place de formations adaptées, le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) et l’ANLCI ont signé un accord cadre national dès 2004 (un protocole d’accord du 12 novembre 2008 précise les modalités de l’appui de l’ANLCI dans la réalisation des objectifs du CNFPT en faveur de la lutte contre l’illettrisme).
