Conférence de Bruno Devauchelle, Enseignant-chercheur, Université de Poitiers, Université catholique de Lyon
À l’ère du numérique, les écrans multiplient les sources accessibles du savoir en complétant l’action de l’école qui se mobilise pour accompagner les transformations en cours dans la société. La massifications des équipements individuels connectés induit un phénomène social fort qui change notre rapport à la présence de l’autre ; mais aussi elle nous rend de plus en plus instrumentalisés par les logiciels et les intentions de ceux qui les ont écrits. Les écrans s’enrichissent par des lectures multiples des textes, images, vidéo et liens web portant sur des intentions qui se mélangent sur la même surface. Même si les interfaces et les applications sont d’une simplicité d’usage, naviguer en ligne devient une compétence complexe. L’utilisation de l’écran révèle des dimensions de la lecture multimodale, de la navigation interactive et de la sélection attentionnelle. Ceci nécessite notamment de favoriser le passage du décryptage du sens à celui de l’intention et de franchir l’obstacle de l’imbrication de 4 langages : le code, l'usage, l'information et la communication. L’enjeu est celui de la liberté du citoyen face à l’opacité du numérique.
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Conférence de Pascal Moulette, Enseignant-chercheur à l’IUT Lumière - Université Lyon 2
La théorie de la préservation des ressources (Hobfoll et Shirom, 1993 ; Gorgievsky et Hobfoll, 2008) est généralement mobilisée pour expliquer les phases de gains et pertes en capital immatériel tels que connaissances, compétences, esprit d’adaptation et propension à accepter le changement. Elle explique en quoi le manque de richesse joue sur la capacité à investir pour accroître son capital humain. Dans le cas de l’étude des comportements des salariés en situation d’illettrisme, ellrence de Bruno Devauchellee est particulièrement intéressante. Elle apporte en particulier des éclairages sur les facteurs de blocage qu’ils rencontrent face à un dispositif de formation, ou sur les facteurs qui incitent à mettre en place des stratégies défensives de fuite ou de dissimulation de leurs difficultés. La théorie de la préservation des ressources propose notamment des formations fondées sur la pratique professionnelle, comme ressources des salariés, pour leur (re)donner confiance ; partir de ce qui est maîtrisé et le valoriser.
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Lire l'article de Pascal Moulette paru dans Management International (Vol 18_n°3_2014)
