Briser les barrières : aider les jeunes à réussir leur insertion professionnelle

L’illettrisme, bien que souvent invisible, constitue un obstacle majeur pour de nombreux jeunes en quête d’une vie professionnelle épanouissante. En difficulté pour lire, écrire, compter et/ou comprendre efficacement, ces jeunes se retrouvent confrontés à des défis considérables pour accéder et rester en emploi.

En reconnaissant ces réalités et en mettant en place des solutions ciblées, nous pouvons créer un environnement propice à l’inclusion et à la réussite professionnelle.

Le saviez-vous ?

Près de 5 % des jeunes de 17-18 ans sont en situation d’illettrisme.

36% des 18 – 24 ans évoquent au moins une difficulté avec les compétences de base impactant leurs capacités à utiliser pleinement les outils numériques (baromètre 2021, Credoc)

L'insertion professionnelle des jeunes, un enjeu majeur

Agir contre l’illettrisme pour aider les jeunes à réussir leur insertion professionnelle, c’est leur offrir une nouvelle chance d’accéder à la pratique de la lecture, de l’écriture, du calcul et du numérique, condition d’une insertion réussie. C’est aussi leur permettre de progresser dans leur emploi, de continuer à se former.

1. Comprendre les causes de l’Illettrisme

Avant de proposer des solutions, il est impératif de comprendre les causes sous-jacentes de l’illettrisme chez les jeunes (parcours scolaire complexe,  facteurs socio-économiques, difficultés d’apprentissage, situation familiale douloureuse, …) .En identifiant ces causes, les approches peuvent être adaptées pour une intervention plus efficace.

 

2. Mobiliser différents acteurs

L’aide aux jeunes en situation d’illettrisme et d’illectronisme dans leur insertion professionnelle nécessite la collaboration de divers acteurs, comme :

  • Établissements éducatifs, organismes de formation et centres de formation des apprentis ;
  • Le réseau France Travail ;
  • Les acteurs de la protection de la jeunesse ;
  • Associations et organisations (ONG, Fondations, etc.) d’appui aux jeunes ;
  • Les acteurs des sports et de la jeunesse ;
  • Les entreprises et employeurs via des pratiques d’embauche inclusive, la formation en situation de travail et le tutorat ;
  • Les régiments du service militaire adapté et tous les dispositifs de seconde chance ;
  • Les acteurs de la politique de la ville ;
  • Les associations, etc.

L’efficacité de l’aide aux jeunes en situation d’illettrisme dépend en grande partie de la collaboration entre ces différents acteurs qui doivent coopérer pour construire des réponses adaptées aux besoins des jeunes.

 

3. Faciliter le repérage des difficultés et développer des programmes d’apprentissage et des formations adaptés

La clé pour aider les jeunes en situation d’illettrisme à réussir professionnellement réside dans :

  • Le repérage et l’identification des difficultés, via des outils de diagnostic bienveillants, ludiques et valorisants comme EVA ;
  • Le développement de programmes d’apprentissage adaptés à leurs besoins spécifiques. Ces programmes peuvent inclure des modules de compétences de base en situation professionnelle, ou en lien avec leurs centres d’intérêt, des ressources de formation interactives et un soutien personnalisé via le tutorat ou le mentoring.

 

Le saviez-vous ?

L’ANLCI propose aux Organismes de Formation et d’Apprentissage (OFA) / Centres de Formation et d’Apprentissage (CFA) la démarche Apprendre Autrement par le Travail pour mettre en place des projets de renforcement des compétences de base des jeunes apprentis.

4. Promouvoir l’inclusion sur le lieu de travail

L’inclusion sur le lieu de travail est un vecteur de la réussite de l’insertion des jeunes. Sensibiliser les employeurs, encourager des politiques d’entreprise inclusives et créer un environnement de travail favorable à la diversité contribuent à garantir que ces jeunes aient des opportunités égales et puissent pleinement contribuer à leur milieu professionnel.

Ensemble, nous pouvons être les agents du changement positif dont les jeunes en situation d’illettrisme ont besoin.

 

Crédits : ANLCI
Crédits : ANLCI
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